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Historique


Saint-Aubin est un village de l'ancien soissonnais situé dans la vallée de l'Ailette, à l'entrée d'une gorge, à 35 km à l'ouest de Laon.

Autrefois du bailliage de Coucy, de l'intendance, élection et diocèse de Soissons, il est rattaché aujourd'hui au canton de Coucy-le-Château, arrondissement de Laon et au diocèse de Soissons.

Sa population actuelle est de 334 habitants pour 440 tout au long du siècle dernier.

Saint-Aubin relevait de la seigneurie de Coucy.

En 1235, une charte (d'affranchissement ?) fut accordée aux habitants par Enguerrand III de Coucy, contre 40 livres parisis de rente annuelle. Comme tous les biens de la seigneurie, Saint-Aubin fut vendue par contrat signé le 15 novembre 1400 à Louis, Duc d'Orléans, et frère de Charles VI. Après l'assassinat du Duc en 1408, la terre de Coucy passa entre plusieurs mains, dont celles de Diane de France, Duchesse d'Angoulême, en 1576 et du Duc d'Orléans en 1783.

On attribue également à Enguerrand III, la construction d'un château, achevé en 1232, qui se trouvait à l'ouest du village. Il ne subsiste actuellement de cette construction que de rares vestiges d'une chapelle seigneuriale à deux étages qui était encore presque intacte après la lère guerre mondiale.

Ruines de la chapelle du XIème siècle

En 1133, Josselin, Evêque de Soissons donna l'autel de Saint-Aubin aux moines de Saint-Paul-aux-Bois, de l'ordre de la Sauve-Majeure.

En conséquence de cette donation, confirmée par une bulle du Pape Alexandre III en 1169, le Prieur de Saint-Paul-aux-Bois devait jouir du droit de présentation de cette cure jusqu'aux troubles révolutionnaires.

En 1137, le même Evêque conféra la dîme de Saint-Aubin, accordée par Albéric de Chauny et Rainaud, Comte de Soissons, à l'abbaye Saint-Yved de Braine qui la conserva également jusqu'à la Révolution.

 

L'histoire de l'église de Saint-Aubin, dans sa période la plus moderne, est assez bien connue grâce au travail réalisé par l'historien local A. Cannot au début de ce siècle (voir A. Cannot, Saint-Aubin, l'église, les curés, le presbytère, dans Bulletin de la Société Académique de Chauny, 1901, et Le village de Saint-Aubin, Montdidier, 1914).


Autrefois nous dit cet auteur, l'église était au centre d'un cimetière qui s'est réduit au cours des siècles pour ne plus subsister qu'au nord. C'est ainsi qu'il était déjà au XVIIème siècle. L'église elle-même servait aux inhumations, à cette époque au moins. Le choeur était réservé aux curés de la paroisse, la chapelle dsainte droite étant le privilège de la famille seigneuriale. La famille de Coquillette en jouissait alors.


En 1729 et 1730, l'église et le cimetière furent frappés d'interdit sans que la raison en soit connue.

En 1793, tandis que Saint-Aubin était rebaptisé Francoeur La Carrière, l'église perdait deux de ses trois cloches et son clocher. Cet ouvrage, qui était à la charge des gros décimateurs, s'élevait par conséquent selon A. Cannot, audessus du choeur (sa situation à l'emplacement du clocher actuel paraît cependant plus vraisemblable). Ses bois furent vendus aux enchères le 18 février 1794 pour 225 livres et servirent, dit-on, à fabriquer des métiers de tisserand.

La tradition rapporte que les bancs furent ensuite vendus et que l'église devint une fabrique de salpêtre. Elle fut rendue au culte en 1803, après la signature du Concordat.

Les modifications subies par l'édifice au cours du XIXè siècle sont assez nombreuses.